Rejoignez-nous pour un aperçu de l’état de la santé mentale dans diverses communautés et participez à une discussion sur la résilience et le bien-être psychologique. Inscrivez-vous dès maintenant à cette table ronde gratuite animée par la Dre Ghayda Hassan, Ph. D., psychologue clinicienne, professeure de psychologie clinique à l’Université du Québec à Montréal (UQAM) et chercheure à l’équipe SHERPA-RAPS du CIUSSS Centre-Ouest-de-l’île-de-Montréal.

Ne manquez pas cette occasion de :

  • Apprendre comment les défis auxquels sont confrontées les communautés ethnoculturelles ont un impact sur leur bien-être psychologique.
  • Découvrir des conseils et de bonnes pratiques pour prendre soin de votre santé mentale.
  • Soumettre des questions ou des sujets de discussion au panel constitué de personnes ayant une expérience concrète et d’experts en recherche sur la santé mentale, spécialisés dans les communautés ethnoculturelles.

Jeudi 21 janvier à 12 heures (heure de l’Est)

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Cet événement sera présenté en français. L’événement sera enregistré.


Voici la liste de nos intervenants:

Dre Ghayda Hassan, Ph. D., psychologue clinicienne et professeure de psychologie clinique à l’Université du Québec à Montréal (UQAM). Fondatrice et directrice du Réseau des praticiens canadiens en prévention de la radicalisation et de l’extrémisme violents (RPC-PREV). Co-titulaire de la Chaire UNESCO-PREV et chercheure à l’équipe SHERPA-RAPS du CIUSSS Centre-Ouest-de-l’Île-de-Montréal.

Régine Tardieu-Bertheau, Ph. D., psychologue clinicienne, chargée de cours et superviseure de stage clinique à l’Université de Montréal. Auteure de livres de psycho-socio-éducatifs pour enfants. Membre fondatrice et présidente du Collectif pour l’Approche Transculturelle (CAT).

Dre Arlene Laliberté, Ph. D., psychologue clinicienne, consultante en bien-être communautaire au sein de la société de conseil LaLouve.

Michel Mpambara, humoriste, conférencier en santé mentale, acteur et porte-parole Bell Cause pour la cause.

Pour en savoir plus sur chaque intervenant.

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Dre. Ghayda Hassan, Ph. D., est psychologue clinicienne et professeure de psychologie clinique à l’Université du Québec à Montréal (UQAM). Elle est fondatrice et directrice du Réseau des Praticiens Canadiens en Prévention de la Radicalisation et de l’Extrémisme Violents (RPC-PREV; https://cpnprev.ca/fr). Elle est également co-titulaire de la Chaire UNESCO-PREV (http://chaireunesco-prev.ca/fr/acceuil/) et chercheure au sein de l’équipe SHERPA-RAPS du CIUSSS Centre-Ouest de l’île de Montréal (http://www.sherpa-recherche.com/fr/recherche-pratiques/souffrancesocialeetradicalisation/). Elle a plusieurs partenariats nationaux et internationaux de recherche, de pratique clinique et d’interventions communautaires. Ses revues systématiques, ses recherches et ses activités cliniques sont centrées sur quatre grands axes : 1) la souffrance sociale, les relations intercommunautaires et l’extrémisme violents ; 2) l’intervention en contexte de conflits armés et de violence familiale ; 3) l’identité, l’appartenance et la santé mentale des enfants et des adolescents issues de minorités ethniques ou religieuses ; 4) l’intervention et la formation de différents professionnels sur l’intervention sensible culturellement auprès des immigrants et des réfugiés vulnérables. Ce programme se décline en quatre composantes : a) les recensions systématiques de la littérature portant sur les meilleures pratiques ; b) le renforcement des capacités d’intervention par la formation des professionnels, accrédités par le MSSS et le MEES ; c) les interventions directes par la coopération avec les partenaires des communautés ; et d) des partenariats internationaux pour la révision des politiques et les planifications stratégiques.

Ses activités cliniques et de recherche se concentrent sur l’interaction entre la culture, l’identité, la santé mentale et la violence parmi les groupes spécifiques étudiés. Souvent, ce qui détermine le travail avec un groupe donné provient des réalités sociales actuelles et en particulier, des besoins des milieux cliniques et communautaires avec lesquels elle travaille en étroite collaboration.

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Dre. Arlene Laliberté, Ph. D., est une Anichinabée (femme algonquine) de la Première Nation de Timiskaming. Après avoir terminé son doctorat en psychologie à l’Université du Québec à Montréal, où elle s’est spécialisée en suicidologie autochtone et en psychologie communautaire, elle a été boursière postdoctorale à l’Université du Queensland en Australie. Là, Arlene a travaillé avec plusieurs communautés autochtones sur des projets de recherche-action participative communautaire visant à soutenir l’autonomisation, l’équité en matière de santé et le bien-être, et à prévenir le suicide. Elle a également contribué à la validation psychométrique de la mesure de développement et d’autonomisation. Arlene utilise des méthodologies de recherche sur l’autonomisation telles que Photo-Voice (c.-à-d., la recherche par amorce photo), et est une experte en évaluation de programmes, en prévention du suicide et en soins de santé mentale qui tient compte des traumatismes. Elle est auteure et co-auteure de plusieurs articles empiriques ainsi que de chapitres de livres sur ces thèmes. Arlene a été professeure d’université dans le domaine de la santé mentale pendant quatre ans jusqu’à ce qu’elle décide de consacrer son temps à la prestation de services directement aux communautés des Premières Nations.

Arlene est membre de l’Ordre des psychologues du Québec et est une prestataire de services reconnue par Services aux Autochtones Canada (SAC). Formée à l’approche centrée sur les solutions, à la prévention et à l’intervention en cas de stress post-traumatique, et aux interventions fondées sur la pleine conscience, elle adopte toujours une approche de responsabilisation pour la guérison et le rétablissement dans l’esprit et le respect des façons de savoir, d’être et de faire des Autochtones. Depuis 2014, elle fournit des services psychologiques cliniques aux membres des Premières Nations de Timiskaming, de Long-Point et de Kabowek et de la bande de Wolf Lake. Ses usagers sont des enfants et leurs parents, des adolescents, des adultes, des couples et des familles. Arlene œuvre auprès d’individus, de familles et de groupes ainsi qu’auprès d’organismes de santé et de bien-être, en anglais et en français. Elle travaille avec les Premières Nations et les services non autochtones.

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Régine Tardieu-Bertheau, Ph. D., est psychologue clinicienne, membre de l’Ordre des psychologues du Québec depuis 2009, chargée de cours et superviseure de stage clinique à l’Université de Montréal, et auteure de livres psycho-éducatifs pour enfants. Diplômée de l’Université Libre de Bruxelles, en Belgique, en 1995, Régine Tardieu-Bertheau possède une licence en psychologie clinique et une agrégation à l’enseignement supérieur. Elle a complété sa formation académique par un doctorat (PhD recherche) au département de psychologie de l’Université de Montréal où elle enseigne et supervise des doctorants en psychologie. Son sujet de thèse portait sur le « bien-être psychologique, identité ethnoculturelle et performance académique de jeunes adultes issus de couples mixtes au Québec ». Grâce à sa formation et sa pratique de la psychologie depuis plus de vingt ans, sa facilité innée de pouvoir établir un lien immédiat avec les gens, Régine arrive facilement à saisir les besoins et les émotions de ses clients ou de ses étudiants pour les aider dans leur cheminement personnel.

Son travail en tant qu’ethnothérapeute à la Clinique Pédiatrique Transculturelle de l’Hôpital Maisonneuve-Rosemont, lui a donné, entre autres, l’opportunité de se rapprocher des nombreuses communautés ethniques vivant à Montréal et de mieux les connaître. Dans son parcours, elle a animé différents ateliers, publié des articles, des livres psycho-éducatifs pour enfants. Elle a animé une émission hebdomadaire sur les ondes de Radio Vision-2000 « Et si on en parlait ? » et tenu une chronique dans le journal le Nouvelliste « Bien dans sa tête, bien dans sa peau » durant quelques années en Haïti. Son but était de sensibiliser la population sur des questions de santé mentale et de bien-être de façon globale et de briser les tabous. Elle intervient encore de façon ponctuelle à la télévision et à la radio. Elle fait partie de l’Ordre des Psychologues du Québec (OPQ) et de l’Association Haïtienne de Psychologie (AHPsy). Elle est membre fondatrice et présidente du CAT (Collectif pour l’Approche Transculturelle) depuis 2014. D’un point de vue personnel, Régine Tardieu-Bertheau est une passionnée de danse, art qu’elle pratique depuis l’âge de 4 ans. Les voyages de découvertes sont également une grande passion dans sa vie, car ils sont source de culture, de diversité et d’expérience humaine. Certaines causes lui tiennent tout particulièrement à cœur, celle des femmes, pour lesquelles elle souhaite une plus grande égalité dans le monde ; celle des immigrants et des minorités, qu’ils puissent vivre dans un monde plus juste et plus tolérant.

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Michel Mpambara. Originaire du Rwanda, Michel Mpambara est un humoriste né au Burundi. Il immigre avec sa famille à Québec en 1990. Il ne cesse depuis d’épater les foules avec son récit fabuleux d’un Africain aux prises avec l’apprentissage de la vie nord-américaine, des fresques urbaines de son arrivée au Québec et de ses mésaventures issues des pires soap américains. Vous ne le saviez peut-être pas mais d’après lui, Vision mondiale est un soap africain dont il a été une des vedettes qui, par la suite s’est lui-même parrainé! Dès 2000, il présente son premier one-man-show «Y’a trop de Blanc au Québec» qui connut un énorme succès, nommé entre autres dans la catégorie Révélation de l’année, et lauréat à l’ADISQ du prix Félix: meilleur spectacle d’humour de l’année en 2001. De plus, il fut en nomination aux Galas des Oliviers (2002) dans deux catégories dont Meilleurs auteurs textes (co-écrits avec François Avard) ainsi que Meilleur monologue (L’immigrant de Jonquière). En 2002, il anime, lors de la clôture des FrancoFolies de Montréal, La fête africaine, spectacle extérieur réunissant des artistes africains de Montréal devant plus de 100 000 personnes. En 2004, il joue le rôle principal de Gégé dans le film de Dany Laferrière « Comment conquérir l’Amérique en une nuit. »

En 2005, aux prises avec un trouble de santé mentale, il cesse ses activités artistiques, tout en faisant quelques apparitions au cinéma. En 2007, il obtient le rôle titre dans le film « Faro, la reine des eaux » (co-production Canada-France-Mali). En 2009, il obtient un second rôle dans le film « Pour toujours, les Canadiens. » En 2011, pour la première journée Bell Cause pour la cause; il devient, aux côtés de Stefie Shock et Clara Hughes, porte-parole d’une campagne nationale de sensibilisation, venant en aide aux organismes qui s’occupent des personnes aux prises avec des troubles de santé mentale. En 2015, participation en tant qu’humoriste bipolaire invité à la série « Les Pêcheurs » à ICI Radio-Canada. En 2016, dans le cadre des Galas Comediha de Québec diffusé à la télé de Radio-Canada; il présente avec succès un nouveau monologue faisant allusion au trouble bipolaire. Il en profite par la suite pour présenter des conférences dans des milieux scolaires, entreprises et organismes à travers le Québec afin de sensibiliser le public à propos des sujets liés à la santé mentale. En 2018, spectacle extérieur dans le cadre du Festival Juste pour rire. En avril 2020, son spectacle de retour officiel sur scène est reporté; due à la pandémie de la Covid 19. En mai 2020, suite à l’appel du Premier Ministre François Legault de prêter main forte au système de la santé, Michel Mpambara s’est s’engagé en tant que travailleur essentiel durant six mois au CHSLD Émilie-Gamelin. Présentement, confinement oblige, Mpambara offre virtuellement des spectacles ainsi que des conférences portant sur la santé mentale.